Cara Delevingne et Kate Moss pour My Burberry : un nouveau parfum d’ambiguïté

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Pour lancer son nouveau parfum, la célèbre marque de trench coat a choisi de réunir Kate Moss et l’enfant terrible de la mode Cara Delavingne, dont la relation avec Michelle Rodriguez avait défrayé la chronique en février dernier. 

Pour la promotion du nouveau parfum “My Burberry”, le choix de Mario Testino s’est porté sur le mannequin britannique Cara Delavingne, et la diva Kate Moss pour former un duo complice dans un spot en noir et blanc.

Ce clip s’annonce ainsi comme la réunion d’idoles de deux générations.  Si le clip ne pousse pas la carte de la sensualité jusqu’au bout et mise plutôt sur une relation de complicité et d’admiration entre les deux modèles, les clichés photos de promotion sont toutefois plus sensuels, s’appuyant sur le passif amoureux de Cara Delavingne et la charge érotique du trench coat.  Le  duo a été médiatisé dans des poses plus ambiguës les unes que les autres :

Après la campagne Chaumet, le crypto-lesbien s’insinuerait-il comme une toile de fond des publicités de luxe ?

Quand Ouiz annonce la couleur

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Pour promouvoir son nouvel aromatiseur d’eau Ouiz, Buzzman a choisi de miser … sur une chatte. Avec ce spot la marque retourne avec un humour potache l’un des parangons du monde publicitaire, la femme comme objet érotique.
Pour illustrer le slogan “Annoncez la couleur !”, c’est le milieu très masculin du conseil d’administration qui est mis en scène dans ce spot. Face à des chiffres décevant, c’est un vent d’hystérie qui déferle sur la gente masculine majoritaire durant cette réunion. Les mots “OPA”, “PEG”, “margin call”, “oseille”, “se gaver”, “New York” fusent de toutes parts, ce sont les courtiers cupides de Wall Street qui sont ici caricaturés. On notera d’ailleurs la référence au Wolf of Wall Street lorsqu’un des membres de l’assemblée reprend la chanson de Mattew Mcconaughey en se tapant sur le torse. Une unique femme est présente, ne parvenant pas à se faire entendre. Après avoir aromatisé son eau avec Ouiz, l’illumination lui vient, elle demande : ” Vous voulez voir une photo de ma chatte ?”. On vous laisse regarder:

Ce n’est qu’après cette question qu’elle parvient enfin à être écoutée et glisser qu’il s’agit des chiffres de l’an dernier pour enfin calmer l’assemblée. User de ses charmes : un moyen efficace pour la gente féminine de se faire entendre ? Ce n’est pas Alyssa Milano qui nous dirait le contraire. Il y a un an déjà, elle publiait une sex-tape pour mobiliser autour de la situation en Syrie. Avec plus d’un million de vues sur Youtube et Dailymotion, le buzz était au rendez-vous :

Si faire miroiter érotisme et pornographie reste un moyen d’attirer l’attention, n’oublions pas qu’il reste une autre voie possible, tout aussi efficace pour une femme souhaitant se faire entendre : faire preuve de charisme et d’intelligence. C’est le chemin qu’a pris Emma Watson lors de son discours He For She à l’ONU, et force est de constater que les tentatives – justifiées ou non – de rattacher le discours de l’ambassadrice à des photos privées ont été vaines, hasardeuses et ont même mobilisé encore plus autour de son engagement. Un buzz médiatique réussi donc, et ce sans la moindre chatte mentionnée, ni le moindre cm² de peau de dévoilé !

Quand le Whopper devient rainbow

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À l’occasion de la gay pride de San Francisco, Burger King a décidé de se mettre aux couleurs du rainbow flag. Le Proud Whopper a remplacé son traditionnel homologue, positionnant la marque comme partenaire engagé de la communauté LGBT. 

C’est donc uniquement le Proud Whopper qui était disponible dans les Buger King de SF lors de cet événement d’envergure. Indignation, surprise, rires, pleurs : les réactions à l’arrivée de ce nouveau sandwich ont été nombreuses et variées. Le message politique était en effet clair, comme en témoigne le  plan de fin qui zoome sur une famille homoparentale. Entre autre, à  l’intérieur du packaging couleur arc-en-ciel on pouvait lire, ” We are all the same inside”, message qui apportait enfin une réponse claire à cette question qui taraude tout un chacun,  à savoir si les sandwichs, les steacks, les rondelles de tomate et les cornichons gays  avaient un goût différent des aliments hétérosexuels. On a envie de dire merci Burger King !

 

 

 

Always fait de la pub comme une fille

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Hier Always sortait un nouveau spot intitulé #LikeAGirl, dans lequel elle questionne en toute simplicité cette expression du quotidien.

 

Avec cette nouvelle campagne Always, se positionne du côté des filles, et pose la question : à quel moment faire les choses “comme une fille” est-il devenu une insulte ? C’est en montrant la différence de perception de cette expression entre femmes, hommes, garçons, et petites filles qu’Always pointe du doigt ce sexisme ordinaire.

Un spot intelligent qui ne cache pas ses prétentions : faire du “comme une fille” une façon d’être positive et persévérante, loin de la frilosité d’ordinaire attribuée à la gente féminine. On retiendra entre autre l’air un peu gêné du petit garçon qui explique que certes “like a girl” insulte les filles, mais pas sa soeur.

Perrier pousse l’allusion un peu trop loin

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Hier le site Il était Une Pub nous dévoilait l’image d’une jeune femme tenant à la main un objet pixelisé. La question était posée “Vous croyez que la taille change le goût ?”. Perrier a ainsi lancé la commercialisation d’une canette plus longue. 

Aujourd’hui, un visuel encore plus suggestif nous était proposé par la marque, en guise de réponse aux internautes perplexes. Un visuel signée Ogilvy, qui n’en est pas à sa première création Perrier. À l’honneur, un nouveau format de canette, la slimcan, popularisée par les boissons énergisantes telles que Red Bull ou encore Dark Dog.

On vous laisse regarder la vidéo, et jeter un coup d’œil aux commentaires qui suivent autant sur la twittosphère que sur Youtube :

 

La campagne a été perçue comme “lourde” ou encore “beauf” par des twittos déchaînés. On note entre autre que des blogs d’actu publicitaire tels que Golem 13 ou l’ADN, ont montré un certain ras-le-bol face à cette carte de l’allusion sexuelle, qui est régulièrement abattue par les publicitaires et semble avoir fait son temps. Ainsi, Perrier, dès 1976, avait vu son spot “Perrier c’est fou…” censuré :

Le bad buzz Perrier : le début d’une prise de conscience chez les publicitaires ?

Les Sexercises de KY gel

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Alors que Simply Slick avait agréablement surpris il y a  quelques jours avec sa chansonette “It’s my choice what I put in me”, la marque de lubrifiant KY gel nous laisse pantois avec cette série Sexercises pour augmenter ses performances au lit.  

La vidéo commence avec le triste constat d’une routine qui pousse tout un chacun vers une vie sexuelle de plus en plus pauvre. Qu’à cela ne tienne, KY Gel propose aux femmes comme aux hommes de se reprendre en main, short et bouteille d’eau à l’appui.

KY gel nous propose dans son nouveau spot des Sexercises pour lutter contre la monotonie au lit

On ne peut réprimer un sourire face à des positions plus que suggestives dans un spot qui vend des lubrifiants comme des articles de sport … “Why so serious ?”

Le choix de Simply Slick

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Pour sa nouvelle campagne, la marque de lubrifiant a mis en chanson un choix bien souvent oublié des femmes, celui du lubrifiant. Intitulée “It’s My Choice What I Put In Me”, elle est l’occasion de mettre en avant son point fort : Simply Slick ce sont des lubrifiants naturels avant tout.

À sujet léger, spot léger : Simply Slick fait donc le choix d’une chanson entêtante pour rappeler aux femmes que derrière le large   large éventail de possibilités quant  à ce que l’on décide ou non de faire entrer en soi -objets et personnes morales confondus-  il y aussi et surtout le choix du lubrifiant !

Le Bad Buzz de Desigual : quelle fête des mères ?

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Le tolle Desigual retentit depuis plus d’une semaine maintenant. Après un spot polémique où une jeune femme perce des préservatifs, les accusations déferlent sur la marque : image dégradante de la femme, déni du SIDA.

 

Si la marque n’en est pas à sa première polémique, elle nous avait pourtant habitués à mieux. Dans son spot #tudécides relayé à l’occasion de la fête des mères, c’est surtout l’image de la femme qui prend un coup. On y voit un jeune femme, qui, après avoir mis un coussin sous sa robe pour feindre la grossesse, perce un préservatifs. Si le mauvais goût reste ce qu’il y a de plus évident dans cette publicité, elle n’en reste pas moins l’occasion de s’interroger sur la symbolique de la fête des mères,et autres jour non fériés tels que la fête des pères, ou encore la Saint-Valentin, et leur conséquences sur cette audience grandissante qu’est la population de célibataires en France.

 

Fête des mères chez Carrefour

La fête des mères par Seb

Campagne de Saint Valentin par Lancel

 

Si Desigal se défend d’avoir voulu créée un bad buzz, le timing est pour le moins raté au moment où le projet de loi de Mariano Rajoy est en passe de revenir sur le droit à l’avortement des Espagnoles. Face aux indignations suscitées par le spot, Desigual a répondu qu’il s’agissait bien d’une invitation à “lutter pour ce que nous voulons”, à “prendre nos propres décisions”. En un mot, un cri de la femme pour sa libération personnelle. Des arguments, qui, de façon ironique, pourraient sans encombres devenir slogans des manifestations pro-IVG qui ont lieu en ce moment même en Espagne.

Bud Light recherche un directeur de “Whatever!”

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Alors qu’il y a quelques jours la vidéo “World’s Toughest Job” d’American Greetings avait créée le buzz autour du rôle de maman, Bud Light s’est évertué à parodier cette vidéo. 

American Greetings nous avait ému sur l’importance des tâches domestiques effectuées par les mamans, tâches pour la plupart non rémunérées, et par conséquent non prises en compte sur le plan économique. Bud Light nous a livré, en réponse à cette vidéo jugée trop émouvante, une parodie qui pointe les bienfaits du rôle de père. Plus question de prendre la direction des opérations mais bien de devenir directeur de “Whatever” ! Des références rétros à la culture pop aux sacs banane en passant par le sens de l’humour au travail; le seul conseil à retenir après cette vidéo est bien de prendre le temps de boire une Bud Light avec son paternel.

Ce spot prend ainsi totalement le contrepied du précèdent. Il ne s’agit pas de particuliers mais bien d’acteurs jouant à la perfection; plus question d’émotions à outrance mais bien de second degré ! Là où maman est constamment sur le pied de guerre, son pendant masculin se résume à un laxisme savamment dosé. Si ce spot de Bud Light peut sonner comme un peu trop léger et cynique, il n’en reste pas moins drôle et efficace, et a su tirer parti de la mièvrerie et du manque de fond de “World’s Toughest Job”.

 

Spies Travel : quand faire des bébés devient un devoir patriotique

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Le dernier spot de la marque Spies Travel met l’accent sur le faible taux de natalité du Danemark, faisant du sex un devoir patriotique, slogan à l’appui “Do it for Denamark”.

Avec ce spot Spies Travel fait miroiter à tous les bienfaits des vacances sur le plan libidinal : une augmentation de l’activité sexuelle de 46 % ! Beaucoup d’enfants conçus pendant les voyages, qui sécrètent don la fameuse endorphine, synonyme de désir pour chacun.

Spies Travel n’est pas la première marque à faire du sexe un devoir patriotique, Mentos l’ayant déjà ait lors de l’organisation de la National Night à Singapour. Mais la démarche est ici indéniablement plus consciente de ce qu’elle implique à travers l’instauration de la reproduction comme devoir citoyen et fer de lance d’une offre commerciale : une marginalisation des couples âgés et homos.

 

Alors qu’elle propose aux jeunes couples pouvant prouver la conception d’un enfant lors de voyage avec Spies Travel , de remporter 3 ans d’accessoires pour nourrissons et un voyage pour la famille, la marque réalise cependant que les couples âgés et homos sont d’emblée exclus de la partie. Si Spies Travel ne propose pas pour eux de lots alternatifs, elle leur propose dans une dernière pirouette de tout de même profiter des effets bénéfiques du voyage pour leur libido. Et c’est déjà beaucoup.