Le tolle Desigual retentit depuis plus d’une semaine maintenant. Après un spot polémique où une jeune femme perce des préservatifs, les accusations déferlent sur la marque : image dégradante de la femme, déni du SIDA.
Si la marque n’en est pas à sa première polémique, elle nous avait pourtant habitués à mieux. Dans son spot #tudécides relayé à l’occasion de la fête des mères, c’est surtout l’image de la femme qui prend un coup. On y voit un jeune femme, qui, après avoir mis un coussin sous sa robe pour feindre la grossesse, perce un préservatifs. Si le mauvais goût reste ce qu’il y a de plus évident dans cette publicité, elle n’en reste pas moins l’occasion de s’interroger sur la symbolique de la fête des mères,et autres jour non fériés tels que la fête des pères, ou encore la Saint-Valentin, et leur conséquences sur cette audience grandissante qu’est la population de célibataires en France.
Fête des mères chez Carrefour
La fête des mères par Seb
Campagne de Saint Valentin par Lancel
Si Desigal se défend d’avoir voulu créée un bad buzz, le timing est pour le moins raté au moment où le projet de loi de Mariano Rajoy est en passe de revenir sur le droit à l’avortement des Espagnoles. Face aux indignations suscitées par le spot, Desigual a répondu qu’il s’agissait bien d’une invitation à “lutter pour ce que nous voulons”, à “prendre nos propres décisions”. En un mot, un cri de la femme pour sa libération personnelle. Des arguments, qui, de façon ironique, pourraient sans encombres devenir slogans des manifestations pro-IVG qui ont lieu en ce moment même en Espagne.
Quand la pub se donne un genre 